Partager la publication "Le Colombus Divine : enfin un yacht à basse consommation !"
Récemment, un gigantesque yacht a fait le tour de la toile. Sa particularité ? Sa basse consommation énergétique.
Le bateau qui fait le buzz
Le Colombus Divine est un bateau de 40 mètres, à propulsion hybride et dotée d’une structure en aluminium.
Cette embarcation nommée « Divine » a entièrement été conçue au sein du chantier naval du groupe Palumbo. Il s’agit d’une embarcation à moteur de 40 mètres de long mais surtout du premier méga yacht à avoir obtenu la certification green du RINA (Registre Italien des Bateaux de Plaisance).
Grand vainqueur du World Superyachts Award 2016 et présenté en septembre au Monaco Yatch Show, le «Divine » renferme tout ce que l’innovation nautique peut offrir: il a une vitesse de croisière de 16 nœuds à consommation extrêmement réduite, il est équipé d’un système de propulsion hybride diesel/électrique qui permet d’atteindre les 20 nœuds, il est doté d’intérieurs en cuir traités avec des colorations à l’eau non toxiques ; les bois sont certifiés label FSC, il consomme 215 litres de carburant à l’heure (à la vitesse maximum de 15 nœuds) et la structure en aluminium réduit le poids de l’embarcation.
En ce qui concerne l’esthétique, vous pouvez observer l’embarcation dans la vidéo publiée ci-dessus. La proue verticale rend le méga yacht original et reconnaissable tandis que ses flancs modulables se transforment en balcons latéraux.
Place aux bateaux écolos
En effet, depuis quelques années déjà, on voit apparaître des navires plus sûrs, plus écologiques et truffés d’innovation. C’est, en tout cas, l’objectif affiché de la filière nautique française qui développe le concept d’écoconception pour les bâtiments des 5 marines : marchande, défense, pêche, scientifique et PLAISANCE.
Si vous connaissez Marseille, vous aurez bien emprunté le ferry-boat qui traverse le Vieux-Port ! Eh bien il s’agit d’un navire écologique électro-solaire propulsé par des moteurs mixtes (batterie rechargeables avec un apport additionnel de panneaux solaires).
Les amateurs de voile auront également entendu parler du dériveur Open Bic, construit en France en économisant de l’énergie : peu d’électricité dépensée, peu de rebuts et peu de pollution (fonctionnement en circuit fermé, aucun rejet de gaz, aucun solvant). En outre, il est en grande partie recyclable.
Pour ce qui est de la motorisation, la traction par cerf-volant est étudiée au sein du projet Beyond the Sea. En effet, les experts de l’ONU estiment à 20% la réduction de la consommation des navires grâce aux cerfs-volants.
Autre projet encore ; celui de concevoir un bateau de pêche de 12 mètres propulsé par un système hydrogène-pile à combustible. Le moteur électrique sera alimenté par un générateur hydrogène/pile à combustible et des batteries électriques. En gros, le stockage d’hydrogène sous forme gazeuse (120 kg) se fera par un rack embarqué, pour éviter toute infrastructure portuaire lourde.
Aux concepteurs de valider le bon fonctionnement du système en conditions réelles. Et que les performances soient au rendez-vous ! Mais ça en vaut la peine : les objectifs de marché de bateaux équipés d’une propulsion hydrogène-pile à combustible sont d’environ 210 unités par an sur 10 ans (pêche, plaisance et fluvial).
Personne n’arrête le progrès sur terre comme en mer… De quoi faire de sacrées économies et préserver les milieux marins qui nous sont si chers…